Belinda Cannone

Romancière, essayiste

Belinda Cannone, romancière et essayiste, a longtemps enseigné la littérature comparée à l’université de Corte, puis de Caen. Son dernier roman, Nu intérieur, a paru aux éditions de l’Olivier en 2015 et elle publiera un recueil de nouvelles en janvier 2024. Parmi ses essais régulièrement réédités, on trouve L’Écriture du désir (Prix de l’Académie française 2001, « Folio ») ; Le Sentiment d’imposture (Prix de la Société des gens de lettres 2005, « Folio »), Petit éloge du désir (« Folio 2 euros ») et La bêtise s’améliore (Pocket, « Agora »). Elle a écrit un essai sur les femmes et les féminismes en 2010 (La Tentation de Pénélope, Stock), réédité dans une version augmentée chez Pocket en 2019. Le baiser peut-être vient d’être réédité en poche chez Arléa.

Deux essais concernent particulièrement la rencontre de Collobrières : S’émerveiller (Stock, 2017) et La Forme du monde (Arthaud, 2019). Dans le premier, elle analyse ce qu’on pourrait nommer « l’émerveillement modeste ». Cette formule ne désigne pas une version moins puissante de ce sentiment, mais elle décrit les situations où l’émerveillement est suscité par des éléments humbles – une lumière, un oiseau – et qui exigent une forme d’attention ou de vigilance poétique au monde. Dans le second essai, elle analyse l’émerveillement lié à la montagne et à la marche.