Le cinéma, remède à la mélancolie
Animé par Christophe Bourseiller : Et demain, comment sera-t-on soigné ? Dans vingt, cinquante ou cent ans, que seront devenues les maladies ? Où en sera la médecine ? Quelle sera l'évolution des médecins ?
Samedi 28 septembre à 14h à l'Alb'Oru
Puis-je ici confesser un travers intime ? Je souffre en secret d’un mal, hélas, de plus en plus répandu. Autant l’avouer tout de go en une forme de confession publique : je suis hypocondriaque.
Oui, je me crois souffrant, alors que je ne suis qu’un malade imaginaire. Je fais parfois le désespoir des médecins, surtout quand les analyses médicales révèlent que je suis, à ma grande surprise, parfaitement bien portant. Et je ne suis pas le seul dans mon cas...
Selon un sondage IFOP, 8,5 millions de Français sont, comme moi, hypocondriaques. Dès lors, il m’a paru évident de consacrer cette édition d’Arte Mare à la santé. Et demain ? Pourrons-nous tout soigner ? Il y aura bien sûr un vigoureux débat, associant de grosses pointures de la médecine, de l’infectiologue Karine Lacombe au médecin interniste Jean-Jacques Zambrowski, en passant par le gériatre Patrick Métais, avec de surcroît le président de la Mutualité française Éric Chenut, et, cerise sur le gâteau, le brillantissime Thomas Lilti, qui est à la fois médecin et... cinéaste. Nous avons aussi invité l’un de nos meilleurs documentaristes contemporains, Nicolas Philibert, qui ne cesse de filmer à la fois les soignants et les patients.
Bien sûr, nous nous régalerons de films durant lesquels virevolteront les blouses blanches : Dieu n’est plus médecin de Marion Le Coroller, Hippocrate de Thomas Lilti, La Folie du docteur Tube d’Abel Gance, L’espace de nos fous de Gérard Venturini, ou encore Parolle d’eri, Arbori, arbe, arbigliule de Paul Simonpoli, qui parle des remèdes naturels traditionnels en Corse.
Enfin, last but not least je n’oublie pas notre vedette américaine et régionale de l’étape, la talentueuse Laure Limongi, qui nous offrira une performance justement nommée Liber Medicus.
En résumé, si vous êtes malade, ou si vous ne l’êtes pas, c’est le moment d’aller au cinéma. Mon remède à la mélancolie ? Un bon film...
Docteur Christophe Bourseiller
