Pépites du cinéma muet, grands classiques de l'histoire du 7e art seront joués en live au Spaziu Culturale Carlu Rocchi de Biguglia !
Cinéma muet catalan
Exposition du cinéma catalan primitif de 1986 à 1910, en six parties contenant des films français tournés en Catalogne et des films tournés en Catalogne par des auteurs catalans. Ces six parties seront composées de courts métrages documentaires et de quelques courts métrages de fiction, et seront introduits par le musicien et divulgateur de cinéma muet Florenci Salesas, qui accompagnera également les projections au piano, comme cela se faisait lors des séances d’époque.
Avec la collaboration de Filmoteca-ICEC-Department
Français à Barcelone
Décharge d’un navire (1896) d’Alexandre Promio (Lumière) 0’46"
Panorama du Port I (1897) Opérateur inconnu (Lumière) 0’45”
Panorama du Port II (1897) Opérateur inconnu (Lumière) 0’46”
Barcelone : Le « Gurine » Navire échoué (1910) Opérateur inconnu (Gaumont) 0’19”
Fructuós Gelabert
Bagarre dans un café (1898) de Fructuós Gelabert (Fructuoso Gelabert) 1’
Port de Barcelone (1903) de Fructuós Gelabert. (Fructuoso Gelabert) 0’46"
Courses cyclistes au parc (1905) de Fructuós Gelabert. (Fructuoso Gelabert) 5”
Segundo de Chomón
L’Héritier de Can Pruna (1904) de Segundo de Chomón (Marro) 6’14’’
Visages et grimaces (1904), de Segundo de Chomón (?) 0’35”
Barcelone, parc au Crépuscule (1904) Segundo de Chomón (Pathé Frères) 2’03’
Ramon et Ricardo de Baños
Barcelone en tramway / Une promenade en tramway / En tramway à Barcelone (1909) de
Ramón y Ricardo de Baños (Hispano Films) 6’27
Bulletins d’informations anonymes
Scène rurale (1904) Complètement anonyme 3’16
Tempête à Barcelone (1910) (?) Complètement anonyme 3’24
Segundo Chomón à Paris
L’Hôtel électrique (1908) de Segundo de Chomón (Pathé Frères) 7’43
Le Voyage dans la lune avec la Cinémathèque de Corse
Le Voyage dans la lune, réalisé en 1902, est emblématique de l’histoire du cinéma qui arpentera deux routes, celle du documentaire, éclairée par les frères Lumière et celle du cinéma de fiction, enchantée par Méliès. L’arrivée du train en gare de La Ciotat, pour révolutionnaire qu’elle ait été, s’efface devant la parfaite trajectoire de la fusée obus se fichant dans l’œil de la lune.
Première rencontre cinématographique entre des hommes et des extraterrestres, donc premier film de science-fiction, bien avant le 21 juillet 1969, Le Voyage dans la lune imagine la conquête spatiale en s’inspirant de deux classiques : First Man in the Moon de H.G. Wells et De la Terre à la Lune de Jules Verne.
Considéré comme l’inventeur des effets spéciaux, Georges Méliès, illusionniste de génie, utilise la surimpression ou encore la substitution par arrêt de caméra pour faire apparaître et disparaître personnages et éléments de décor. Trente tableaux, trois mois de tournage, et une équipe composée de comédiens, danseuses du ballet du Théâtre du Châtelet et acrobates des Folies Bergères furent nécessaires pour créer ce bijou de poésie et d’humour. En 2011, Martin Scorcese ressuscitera Méliès dans le regard d’un enfant, Hugo Cabret.