Claude Lelouch

Réalisateur

C’est en étant caché dans les salles de cinéma sous l’occupation que Claude Lelouch se passionne pour le septième art. En 1957, en tant que cameraman d’actualités, il filme secrètement des moments de la vie en URSS. Lors de ce reportage, il se retrouve sur le tournage du film Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov, qui lui donne le goût de la mise en scène.

Après son service militaire au Service Cinématographique des Armées, il fonde en 1960 sa société de production, Les Films 13. Malgré des débuts difficiles, notamment avec son premier long-métrage Le propre de l’homme, échec public et critique, Claude Lelouch finance ses projets grâce à des scopitones (ancêtre du clip) et des films publicitaires.

1966 : Un homme et une femme, avec Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, lui vaut une Palme d’or à Cannes, deux Oscars et une quarantaine de récompenses internationales. Claude Lelouch a depuis poursuivi son exploration très personnelle du cinéma, naviguant entre succès et échecs, tout en demeurant attaché à sa conception d’un cinéma d’auteur populaire.

Au cours de sa carrière, il réalise une cinquantaine de films, dont Vivre pour vivre (1967), Le voyou (1970), L’aventure c’est l’aventure (1972), La bonne année (1973), Les uns et les autres (1981), Partir, revenir (1985), Itinéraire d’un enfant gâté (1988), Tout ça... pour ça ! (1993), Les misérables (1995), Roman de gare (2007), Un + Une (2015), Les plus belles années d’une vie (2019), ...
Claude Lelouch a également été producteur et distributeur, participant à des projets tels que Bonaparte et la révolution d’Abel Gance (1970), Ça n’arrive qu’aux autres de Nadine Trintignant (1971), Molière d’Ariane Mnouchkine (1978)....

Christophe Bourseiller recevra Claude Lelouch et Jean Ollé Laprune le mardi 8 octobre à 17h45 à la bibliothèque de Bastia. Cette rencontre sera suivie d'une signature par Claude Lelouch et Jean Ollé-Laprune de leur ouvrage Le Cinéma c'est mieux que la vie, publié aux Presses de la cité, dont la critique a dit qu'il était le meilleur livre de cinéma depuis le cultissime Hitchkock/Truffaut.

Entrée libre