Concert d’ouverture

« On jouait parce que l'Océan est grand, et qu'il fait peur, on jouait pour que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu'ils oublient où ils étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce que si tu danses tu ne meurs pas, et tu te sens Dieu. »

Le monologue d'Alessandro Baricco ( Prix Ulysse 2015 ) raconte l’histoire de Danny Boodmann T.D. Lemon surnommé Novecento. Abandonné à sa naissance sur le Virginian, un paquebot transatlantique où il est né au début du siècle dernier, il est adopté par l’équipage. Grandissant à bord, sans jamais descendre à terre et extraordinairement doué pour la musique, il devient le pianiste du navire. Sa réputation le rendra célèbre : légende vivante, incompréhensible miracle, il joue sans jamais toucher terre, sans jamais quitter l’océan qui est sa force et sa patrie, sans jamais rejoindre un monde où il n’a pas sa place. L’histoire est racontée par Tim Tooney, le trompettiste de l’orchestre, ami de Novecento et témoin privilégié de sa vie. Le monologue sera incarné et interprété par l’acteur figarellese Sampiero Medori.

“Novecento : pianiste” est un monologue en forme de conte (“il était une fois un pianiste sur l’océan...”) qui nous emporte à vive allure et comme en apnée dans un tourbillon de musique et de poésie. La musique omniprésente dans le concert-spectacle sera un hommage au Jazz des origines, aux compositions de Ravel et Debussy mais aussi aux créations contemporaines de l’accordéoniste Jazz franco-arménien Noé Clerc et du guitariste balanin Fanou Torracinta.