SUR L’ADAMANT

de Nicolas Philibert
Documentaire, 2023, France, Japon, 1h49, en présence de l’équipe du film
L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

LE CORBEAU

d’Henri-Georges Clouzot
Fiction, 1943, France, 1h32
Les notables de Saint-Robin, une petite ville française de province, commencent à recevoir des lettres anonymes signées « Le Corbeau », dont le contenu est calomnieux. Ces calomnies se portent régulièrement sur le docteur Rémi Germain, accusé de pratiques abortives et d’entretenir une liaison adultère avec Laura Vorzet (l’épouse du docteur Michel Vorzet, un psychiatre expert en anonymographie), ainsi que sur d’autres personnes de la ville.
Les choses se gâtent lorsque François, l’un des patients cancéreux du docteur Germain, se suicide d’un coup de rasoir sur son lit d’hôpital, une lettre lui ayant révélé que son cancer était en phase terminale.
Le docteur Germain enquête pour découvrir l’identité du mystérieux « corbeau ». Tour à tour, plusieurs personnes sont soupçonnées. À la fin du film, le docteur Germain découvre l’identité du mystérieux Corbeau, juste après que celui-ci a été assassiné par la mère de l’une de ses victimes.

KNOCK

de Guy Lefranc
Fiction, 1950, France, 1h38
Le nouveau docteur de Saint Maurice, Knock, confie à son prédécesseur, Parpalet, qu’il aurait dû mieux tirer parti de sa situation. Le pharmacien et l’aubergiste comprennent vite l’aspect financier d’une mise en coupe réglée de la commune sur le plan médical, car « les bien portants sont des malades qui s’ignorent ». Il faut éclairer ceux qui sont capables de payer les soins qu’exige leur état. Le village devient donc le sanctuaire de la maladie, le rite quotidien est la prise de température. Parpalet lui-même, venu toucher son terme, ne trouve place à l’auberge qu’en étant déclaré malade, et il finira sans doute par croire au diagnostic sévère de Knock.