Vernissage de l’exposition des planches anatomiques restaurées du docteur Antomarchi, médecin de Napoléon le mardi 8 octobre à 18h en présence des donateurs et mécènes à la bibliothèque Tommaso Prelà.
Cet ouvrage ne vise pas à écrire une histoire complète de la médecine et encore moins de la santé. Les fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de Bastia conservent souvent l’édition originale, voire des éditions postérieures ou des traductions. Les gravures présentées dans le cadre de l’exposition sont extraites du catalogue où elles sont accompagnées d’une notice explicative. L’on sera surpris par le grand nombre d’ouvrages consacrés à la grossesse, la naissance, l’anatomie, la physiologie, la chirurgie et la médecine clinique proprement dite, ainsi que par la matière médicale et sa « cousine sœur » la pharmacie. Il s’agit de donner la vie, de connaître le corps et de le conserver si possible en bonne santé. Les ouvrages de spécialités acquièrent progressivement publication à partir du XVIIIe siècle, mais il existe très souvent des précurseurs dans le domaine des soins aux enfants, de la gymnastique, des maladies dites cancéreuses ou dans le domaine des soins oculaires, pour ne citer que quelques exemples. Les « grandes découvertes » sont souvent précédées par d’autres découvertes qui ont permis la consolidation des connaissances, voire leur réorientation en fonction du développement des autres champs scientifiques. Ce pouvait être par exemple, un mal-être, une affection soudaine frappant un individu ou une collectivité, voire une épidémie majeure. Une « fièvre bilieuse catarrhale » est le plus souvent intraduisible en termes contemporains si on ne peut reconstituer les caractéristiques des lieux et des habitants, voire leurs symptômes, et donc en déduire les maladies possibles voir probables. Depuis sa fondation le 7 avril 1948, à juste titre l’Organisation mondiale de la Santé privilégie la nécessité de protéger la santé des mères et des enfants, qui sont parmi les premières victimes des guerres et des crises.