Le cinéma, remède à la mélancolie
Animé par Christophe Bourseiller : Et aujourd’hui, l’amour c’est comment ?
Samedi 4 octobre à 8h à au Spaziu Culturale Carlu Rocchi de Biguglia
Ce texte démarre sur une citation du grand écrivain américain Henry David Thoreau. Car en cet an de grâce 2025 marqué par les guerres, la violence, la polarisation, l’extrémisation, nous avons choisi pour notre part de brandir le drapeau... de l’amour.
Il existe, parait-il, trois sortes d’amours.
L’amour « Éros » est fondé sur la relation charnelle, sexuelle, sensuelle, passionnelle. Place à l’érotisme !
L’amour « Philia » est très différent. Il s’agit d’un élan lié à un sentiment d’amitié, associé à des valeurs, des centres d’intérêts et des objectifs communs.
Et il y a enfin l’amour « Agapè ». Nous parlons ici de l’amour absolu. Celui qui est généré par un paysage magnifique ou par la croyance en Dieu. C’est un amour désintéressé, universel, altruiste, et spirituel.
Le rêve ultime, c’est bien évidemment la fusion d’Eros, de Philia et d’Agapè, pour déboucher sur l’amour total.
Mais ce beau programme n’est-il pas un chouia naïf, à l’époque des applis de rencontre, du metaverse, de l’IA, des drones kamikazes, et des voitures sans pilote ?
C’est le pari pascalien d’Arte Mare. Peut-on encore s’aimer ? Pour répondre à cette question cruciale, nous avons sollicité la romancière Chloé Delaume, la sociologue Christine Detrez, et le directeur de Philosophie Magazine Alexandre Lacroix, entre autres...
L’amour est enfant de Bohème. Nous irons le titiller dans une salle obscure pour voir ou revoir Quand Harry rencontre Sally, Pile ou face ?, Princess Bride, Le Sauvage, sans oublier deux films de Claude Lelouch : Un Homme et une femme et Finalement.
« La beauté sera convulsive ou ne sera pas », écrivait André Breton. Je souscris pleinement à ce manifeste et ce sera ma conclusion.
Christophe Bourseiller